Le diable s'habille en Prada

Jubilatoire ce petit livre qu’une amie de passage en vacances a laissé chez moi après l’avoir dévoré sur le bord de la piscine …
Eh eh eh … c’est pas futé ça comme introduction ? De cette manière je vous indique subtilement que jamais, ô grand jamais, je ne me serai procuré ce genre de lecture, mais que si une amie le laisse traîner négligemment dans les parages, je suis en plus bien obligée de le lire, au moins par politesse !

Allez, non, j’assume cette lecture facile et de fille … et j’avoue que je l’ai dévoré avec délectation, une délectation un peu coupable.
Effectivement, on suit pendant les 507 pages de la version de Poche les aventures d’une jeune new-yorkaise qui pour ses débuts dans le monde du travail est embauchée par une tyrannique rédactrice en chef, j’ai nommé Miranda Priestly.
Pourquoi une délectation coupable ? Car notre héroïne (Andrea) voit au fur et a mesure que les mois passent son aire de liberté rétrécir, sa vie privée se réduire à une peau de chagrin, elle ne vit plus que pour les caprices et besoins de son employeuse qui semble trouver un malin plaisir à lui trouver de nouvelles tâches quotidiennes toutes plus incongrues les unes que les autre.
Et ce avec la plus grande indifférence et le plus profond mépris pour Andréa …
C’est monstrueux, mais au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher d’attendre le prochain caprice avec impatience, juste comme ça pour voir jusqu’où le vice peut aller.
Bref, une sacrée satyre du monde du travail … racontée avec beaucoup d’humour, au féminin.

Mais, je n’ai pas encore parlé du contexte, le titre le laisse deviner, l’action se déroule dans le monde de la mode …
Donc, en feuilletant les pages du bouquin, on apprend les noms de must have en terme de fringues (euh, là, je reste un peu indifférente), on découvre le monde des grignotteuses de feuille de salade accompagnée de coca light, et pour ma part, j’ai appris que la taille 32 existait !

Bon, je me doute que les fashionistas comme miss vio (au hasard hein) l’auront lu depuis des siècle, même que Miranda leur aura sûrement dédicacé l’œuvre autour d’une coupette de Ruinart … pour les autres, ne pas hésiter à se le procurer pour lire au bord de la plage cet été.

Message perso à Do : c’est mieux comme cela ?

Pour se procurer l’ouvrage : Le Diable s'habille en Prada

Et puis une petite critique sympa du film par MissDanilo